Cindy, Fleur & Elise : séparation difficile après le congé maternité

Cindy, Fleur & Elise : séparation difficile après le congé maternité

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Cindy a eu 2 enfants, 2 filles. Les 2 grossesses naturelles se sont bien passées malgré un premier trimestre compliqué avec vomissements et perte de poids. Cependant Cindy adore être enceinte et se prépare sereinement à l’accouchement. Pour des raisons différentes, ses 2 accouchements seront déclenchés, encore une fois, aucun regret ou traumatisme pour Cindy, heureuse de pouvoir prendre ses filles, en bonne santé, dans ses bras. Le post-partum est une découverte, plus ou moins difficile, mais la période la plus compliquée est peut-être cette séparation après seulement quelques mois. Physiquement, la douleur est présente. Cindy se livre en toute transparence. Bonne lecture…


Qui es-tu ?

Prénom : Cindy
Age actuel : 36 ans
Prénoms de mes filles : Fleur et Elise
Ages actuels de mes filles : Fleur a 2 ans et Elise 3 mois

Avoir 2 enfants rapprochés, une bonne ou mauvaise idée ?

Je sais que certains n’ont pas cette chance et que 10 mois ce n’est rien

Je suis tombée enceinte au bout de 10 mois pour Fleur. Nous avions décidé d’avoir un bébé et même si ça a pu me paraître long, je sais que certains n’ont pas cette chance et que 10 mois ce n’est rien ! Elise est arrivée très vite aussi, plus vite qu’on ne l’imaginait ! Fleur n’avait que 14 mois quand je suis tombée enceinte.

 

L’annonce d’une future naissance apporte tellement de bonheur dans une famille

Pour ma 1ère grossesse je guettais le moindre signe et je l’ai su en faisant un test de grossesse suite à un retard de règles. Idem pour Elise. J’avais offert un petit coeur tricoté à mon chéri pour lui annoncer ma 1ère grossesse, quand il tirait sur le fil, le coeur se détricotait et se vidait de billes et d’un rouleau de papier sur lequel était inscrit "Tu vas être papa !". Pour Elise, nous n’avions rien vu venir et je n’avais rien prévu en particulier, je me suis contentée de lui dire simplement. 

Nous avions acheté des Playmobiles (une famille de 3, le papa, la maman et le bébé) pour annoncer la venue de Fleur à mes parents. J’avais collé sous le papa une étiquette avec inscrit "1984", "1985" sous la maman et "2018-19" sous le bébé car Fleur était prévue pour le 31 décembre. 

Nous avons offert une attache tétine avec notre nom de famille pour mes beaux parents. 

Dans les 2 cas, des yeux qui brillent, au bord des larmes parfois. Nous n’avions pas parlé spécialement de ce désir d’être parents alors c’était une vraie surprise pour tout le monde ! L’annonce d’une future naissance apporte tellement de bonheur dans une famille ! De jolis souvenirs…

Pour Elise, nous avons fait faire un dessin à Fleur, à côté de la photo de la 1ère écho. Nous avons glissé le tout dans une enveloppe et elle l’a remit à ses grands-parents, prétextant un dessin :)

Enorme surprise cette fois, d’autant plus que nous avons attendu d’être déconfiné pour le dire de vive voix à nos proches, j’étais enceinte de 4 mois déjà et Fleur n’avait que 17 mois et les 1ères réactions ont été "déjà?" ! :)

La grossesse, un moment heureux malgré quelques maux !

J’ai perdu 2-3 kilos les premiers mois car je vomissais beaucoup


Ai-je eu des maux de grossesse? Ohhhh ouiiii :D Tout d’abord, et avant même de savoir que j’étais enceinte, dans les 2 cas ma poitrine a terriblement gonflé ! Puis les premiers mois ont été très très durs, je vomissais dans les 2 cas 5 à 6 fois par jours. J’avais énormément de nausées mais tout s’est calmé vers le 4ème mois je dirais. J’ai pris mon mal en patience, j’ai parfois pleuré, mais pour ma 2ème fille, confinée, j’avais la chance d’être à la maison, je vomissais dans mes toilettes, pouvoir me brosser les dents au calme juste après par exemple. Ca semble bête mais j’avais vécu tout cela au boulot pour Fleur et pendant les 3 premiers mois quand personne ne sait que tu es enceinte, ce n’est pas simple à gérer !

Dans les 2 cas, j’ai perdu 2-3 kilos les premiers mois car je vomissais beaucoup puis je me suis vite rattrapée. J’ai pris 12 kilos pour Fleur en accouchant 1 semaine avant mon terme et 13 kilos pour Elise en ayant accouché 5 jours après mon terme ! La bourrique elle ne voulait pas sortir !

Je passais 5 minutes montre en main matin et soir pour m’hydrater


Je ne pense pas avoir eu des envies particulières, même si à chaque apéro je mangeais beaucoup d’olives pour ma 1ère grossesse :) J’ai été intransigeante sur la charcuterie et le lait cru, je n’ai pris aucun risque. Aucun soucis concernant l’alcool car je n’en bois pas.

Je n’ai pas changé ma routine visage mais j’ai adaptée ma routine corps en redoublant d’hydratation. J’ai utilisé des tonnes et des tonnes de flacons de BiOil sur mon ventre, mes hanches et ma poitrine. Je passais 5 minutes montre en main (et 5 minutes c’est looong), matin et soir pour m’hydrater. Je l’ai fais à partir du 3ème mois et quelques mois après avoir accouché. Même s’il était très tard je ne me couchais pas sans ce rituel ! J’ai la chance de n’avoir aucune vergetures suite à mes grossesses. Hasard ou non, je ne sais pas mais je ne peux que conseiller cette huile qui a été miraculeuse pour moi. J’ai souvenir que la sage-femme m’a dit n’avoir jamais vu une peau si souple et si hydratée de toute sa carrière :)

La préparation à l’accouchement, on adhère ou pas !

"Non non, pas du tout, ce n’est pas comme ça qu’il faut faire !"


Pour Fleur j’ai suivi des cours d’accouchement mais je n’étais pas très réceptive. J’ai toujours trouvé ça abstrait d’apprendre à respirer par exemple alors que notre état physique et notre respiration ne seront forcément pas les mêmes le jour J. Et bingo, le jour J je pousse comme "on me l’avait appris" et la sage-femme me dit "Non non, pas du tout, ce n’est pas comme ça qu’il faut faire !". Finalité j’ai écouté mon corps et je l’ai fait au "feeling" et c’était parfait ! Pour Elise, je n’ai pas été aux cours mais j’écoutais des tonnes de podcast qui me donnaient plein d’énergie et de bonnes vibes ! JB, mon chéri, avait assisté à une séance de prépa pour la naissance de Fleur, une belle expérience à deux, un joli moment de partage même si tout comme moi, il a du mal a jouer le jeu :)

Le médecin avait inscrit le sexe sur un petit bout de papier afin que l’on le découvre ensemble


Oui nous avons voulu connaître le sexe de bébé ! Dans les 2 cas. Avant d’être enceinte je m’étais posée la question de ne pas savoir, mais JB m’avait clairement fait comprendre que ce n’était pas "possible" pour lui alors j’ai craqué et nous avons demandé le sexe. Pour Elise, confinement oblige je me suis rendue seule à l’hôpital pour l’écho et le médecin avait inscrit le sexe sur un petit bout de papier afin que l’on le découvre ensemble. Mais il nous avait dit pencher pour une petite fille dès le début alors ce n’était pas une grande surprise. J’ai gardé ce petit papier en souvenir mais JB n’a pas pu attendre le soir et m’a demandé de lui dire au téléphone :D

2 accouchements déclenchés sans traumatismes

Apparemment ce n’est pas du pipi… Je comprends vite et vais prévenir mon chéri qui était encore au fond du lit


Pour Fleur, c’était un samedi. Nous avions bien dormi, je me lève vers 10h30 pour aller aux toilettes. En sortant des toilettes j’ai la sensation de me "faire pipi dessus". Je vais le dire à JB en rigolant, pensant que mon périnée me jouait des tours. Je fais quelques pas et rebelotte. Apparemment ce n’est pas du pipi… Je comprends vite et vais prévenir mon chéri qui était encore au fond du lit. On appelle la maternité pour leur demander s’il faut venir vite. J’apprends alors que la perte des eaux ne se fait pas en une seule fois mais que ça va couler jusqu’à ce que j’accouche ! Je prends une douche, je mets 3 grosses serviettes pour ne pas inonder la voiture et nous voilà parti 1h après avoir perdu les eaux. Aucune contraction. Nous arrivons à la maternité vers 11h et je passe la nuit sur place. Obligé de me déclencher le lendemain car le travail ne commence pas et qu’il y a un risque d’infection passé 12h. 

Je suis déclenchée à 10h du matin et j’accouche en douceur et sans douleur à 21h57, la veille de Noel.

Pour Elise, le temps m’a paru long. Je m’occupais de Fleur et je m’activais beaucoup. J’étais persuadée d’accoucher tôt et bien au contraire, Elise n’a jamais voulue sortir.

Je dépasse mon terme de 4 jours et on décide de prévoir le déclenchement à J+5. La veille du déclenchement on me décolle les membranes afin de provoquer des contractions mais ça ne fonctionne pas. Je me rends donc à la maternité le lendemain matin. Cela nous laisse le temps de déposer sereinement Fleur chez ses grands parents. 

Je passe en salle de travail et alors que la perf est prête pour le déclenchement chimique, la sage-femme me propose de fissurer la poche des eaux pour voir si ça provoque quelque chose. Elle s’absente et là tout va très vite. Des contractions terribles qui me font pleurer de douleur. On m’avait posé la péridurale avant même que je n’en ai pour Fleur et dans le fond, je ne savais pas ce que c’était "pour de vrai". Je comprends vite ma douleur et la péri m’est posée vers 16h. Elise est née à 18h. La péri posée, je n’ai plus aucune douleur et elle arrive naturellement, en douceur, accompagnée de musique, comme sa soeur.

Fleur pèse 3kg770 pour 50cm. 4 personnes sont présentes sur la fin car elle peine a sortir et elles ont recourt aux ventouses et aux forceps.

Elise pèse 3kg980 pour 53cm. Un accouchement avec 2 femmes. Sans instruments cette fois.

Peridurale dans les 2 cas, que je voulais dans la mesure du possible.

 

Confinement oblige pour Elise, mon séjour a été bien différent

Nous sommes restés à la maternité 4 jours pour Fleur et 3 pour Elise. Confinement oblige pour Elise, mon séjour a été bien différent. J’ai notamment du attendre mon retour à la maison pour présenter Fleur à sa petite soeur.

Pas de visite à la maternité. Seul le papa était accepté. Dur de ne pas pouvoir présenter ma fille à mes parents et beaux-parents les 1ers jours mais nous n’avions pas le choix et ce séjour à la mater était finalement plus reposant. Une vraie bulle à 3 et du temps pour apprécier chaque instant.

Mon chéri sait me rassurer et ce soutient est énorme !


Pour Fleur bien sur, je n’étais pas aussi sereine que je le suis aujourd’hui pour Elise. A la mater je m’inquiétais du moindre souffle trop rapide, d’un biberon pas fini ou d’une petite rougeur. Elle était si petite, si fragile et tout était nouveau pour moi. Je suis très sensible et j’ai beaucoup pleuré. J’avais une peur étrange qu’elle s’arrête de respirer mais qui s’est vite atténuée lorsque je suis rentrée à la maison. Mon chéri sait me rassurer et ce soutient est énorme ! La solitude de la chambre trop froide de la mater me faisait un peu déprimer. Dès que je posais une question à 2 sages-femme différentes je n’avais pas la même réponse et ça me stressait beaucoup puis j’ai vite compris qu’en fait il n’y a pas de réponse toute faite voilà tout ! Il fallait que je m’écoute et que je me fasse confiance. Que je la couvre d’amour un point c’est tout et le reste suivrait… Dans les 2 cas je n’ai pas allaitée. Par choix.

Le post-partum puis la séparation, des moments forts qui questionnent

Si l’on est rarement prête à vivre la naissance de notre bébé, je pense que l’on est encore moins prête à affronter ce qui va suivre

Le fameux post-partum ! On en parle si peu ! Et c’est pourtant essentiel. Essentiel car c’est là que tout commence ! Beaucoup de femmes et moi la première, pensent avant tout à l’accouchement ! Puis lorsque l’on a mit au monde son premier enfant on sait que ce "moment", si magique soit-il, est une goutte d’eau dans la "maternité". Un instant fort et inoubliable mais le début d’une aventure surtout ! Si l’on est dans le fond rarement prête à vivre la naissance de notre bébé, je pense que l’on est encore moins prête à affronter ce qui va suivre. C’est aussi magique que difficile. Un corps qui a donné la vie, qui saigne, qui souffre parfois, des hémorroïdes, des hématomes, des fils, des cicatrices, une poitrine douloureuse et un petit être à découvrir, à gérer, à aimer, à nourrir… C’est bouleversant il faut le dire. On pleure, on rigole, on aime plus que tout et on s’effondre parfois de fatigue. On est la plus heureuse au monde mais parfois on craque, sans raison… On doit faire croire que tout va pour le mieux même quand ça ne va pas car c’est mal vu de "craquer", car "tu l’as voulu ce bébé non?". C’est dur au début mais le corps de la femme est magique et se remets si vite. On retrouve de la force et de l’énergie pour profiter pleinement et enfin se laisser aller. On accepte (ou pas) petit à petit notre corps, celui qui a donné la vie après tout… J’aimerais donc dire aux futures mamans qu’il faut vraiment appréhender la maternité dans sa globalité. Que l’accouchement n’est pas la dernière étape. Tout commence à ce moment là. Et je pense qu’on a beau s’y préparer, on peut pas imaginer ce qui nous attend, dans le sens positif et négatif.

Patiente pour retrouver un corps dans lequel on se sent bien

Le plus beau conseil qu’on m’ait donné est sans doute de ne pas oublier notre partenaire. Ne pas oublier que si c’est dur pour une femme pendant quelques semaines de s’occuper d’elle et de son enfant, c’est aussi très dur pour un papa de prendre sa place. Ne pas s’oublier et savoir donner le relai. Quand bébé hurle, accepter de le laisser dans les bras de son père où il hurlera de la même façon, mais loin de nous…le temps de souffler pour mieux revenir.

Je suis loin d’être la maman la plus patiente au monde et avec 2 bébés rapprochés j’ai souvent craqué mais LA PATIENCE est la clé de tout. Savoir être patiente pour enfin porter la vie, patiente face aux fausses couches parfois, patiente avant la 1ère écho, patiente pendant 9 mois, patiente le jour de l’accouchement, patiente pour retrouver un corps dans lequel on se sent bien, patiente pour que bébé fasse ses nuits…patiente :) 

Ai-je suivi une rééducation du périnée? Non et pour mes 2 grossesses, on m’a dit à chaque fois qu’il n’avait miraculeusement pas été touché et que ce n’était pas nécessaire.

 

J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps pendant les 15 longues minutes où j’ai attendu, dans ma voiture, devant la crèche

Pour Fleur, ma 1ère fille, j’ai repris le travail et elle n’avait pas 3 mois. Le congé maternité est si court en France. Elle était encore si petite, si fragile et si demandeuse des bras de ses parents…mais c’est ainsi et il a fallu la laisser. Nous avons eu une place en crèche. La semaine d’adaptation a été tellement dure…pour moi ! Fleur elle était bien trop petite pour comprendre, enfin pour être perturbée tout du moins. Je me rappelle de cette 1ère journée où je l’ai laissé "juste" 15 minutes. L’adaptation s’est faite par étapes. Une heure où l’on reste sur place, le lendemain 1h sur place et 15 minutes de séparation, etc pour enfin terminer la semaine par une matinée de séparation. J’étais la 1ère à dire que cette étape était "normale" et que je serais forte ! J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps pendant les 15 longues minutes où j’ai attendu, dans ma voiture, devant la crèche. Je m’étais dis que j’allais bouquiner…et là les larmes sont sorties sans même que je ne le contrôle. Je comprenais enfin ce mythe de la "séparation". Dans le fond, ce n’était pas le fait qu’elle ne soit pas près de moi qui m’a bouleversée mais de la savoir seule avec une équipe qu’elle ne connaissait pas. Et il faut l’avouer, il me manquait quelque chose…3 mois avec elle, et je réalisais que les semaines à venir allaient êtres dures. Etais-je "jalouse" que ses femmes, si bienveillantes soient-elles, allaient l’avoir h24 pour elles? Je ne sais pas, j’ai retourné le sujet, je sais juste que c’est physique, incontrôlable, trop rapide.

Puis les semaines passent, les sourires des collègues réchauffent le coeur et récupérer son bébé devient un "but" quotidien, une petite bouffée d’air après les longues journée de boulot. Pour peu qu’elle vous accueille avec un grand sourire…et tout est oublié en 2 secondes :) Bref c’était dur et du coup pour Elise j’ai pris 4 mois de congé parental. Je suis actuellement en congé et est-ce que je pense que ça va être aussi dur pour Elise? La réponse est oui ! :D Mais j’aurais profité d’elle un peu plus longtemps et ça ça n’a pas de prix !

Beaucoup disent que la reprise du travail est perçue comme une bouffée d’oxygène après des mois de biberons - couches

Je ne parle que de moi et j’en oublie leur papa ! Je ne pense pas mentir en disant que les papas qui reprennent vite le travail ne le vivent forcément pas de la même façon qu’une maman qui a passé jours et nuits avec son bébé pendant plusieurs mois. Fatalement. Mon chéri aime sa fille Fleur plus que tout mais il sait que la séparation pour lui n’a pas été aussi difficile que pour moi. Peut-être aussi car c’était moi qui la déposait chaque matin à la crèche et regardait sa petite tête s’éloigner… je ne sais pas mais dans notre couple, j’ai clairement été plus sensible à ce moment !

Beaucoup disent que la reprise du travail est perçue comme une bouffée d’oxygène après des mois de biberons - couches - areuh ! Pour moi non ! J’aime mon travail plus que tout mais mes filles encore plus :D Alors oui certains jours où les nuits ont été trop difficiles, on apprécie égoïstement de remonter dans notre voiture "calme" avec un fond de musique doux après avoir laissé notre bébé grognon à la crèche mais les autres jours sont tellement trop courts. Elles grandissent si vite et les soirées après le boulot sont si rapides. Douche, jouets, repas, dodo et ainsi de suite… On peut arrêter le temps?

 

Je terminerais en te remerciant sincèrement pour cette interview car elle m’a permis de me poser et de réfléchir à tout "ça" ! Il a évoqué des souvenirs et m’a rappelé certaines choses essentielles à ne pas oublier aussi. Mais il m’a surtout confirmé à quel point j’ai aimé être enceinte, même si je n’ai abordé ici que les "face cachées" moins glamour…et m’a rappelé la chance que j’ai d’être aujourd’hui dans ma Bulle de maman…

Merci Cindy pour ton expérience (et ton petit mot !), tu es précieuse, prend soin de Fleur, Elise et de toi <3