Grossesse : nos 5 astuces pour éviter les perturbateurs endocriniens

Privilégier une alimentation saine et bio

Manger bio pour éviter les pesticides

L’alimentation est l’une des principales sources d’exposition aux perturbateurs endocriniens. Pour les femmes enceintes (et pour tout le monde finalement !), il est conseillé de privilégier les aliments bio, pour leur absence de pesticides et donc, de PE. Attention : même en bio, il faut toujours penser à bien nettoyer ses fruits et légumes mais le lavage est encore plus important quand les fruits et légumes ne sont pas bio : il permet d’éliminer les résidus de pesticides (pas tous malheureusement mais c’est toujours mieux que rien) ! Vos fruits et légumes ne sont pas bio : on lave minutieusement voire même on épluche pour les plus contaminés (pomme, pomme de terre, poivron, poire, pêche…). Friande de pomme de terre avec peau ? Consommez-la bio et surtout : ne la cuisez jamais pleine de terre : les pommes de terre sont à frotter à la brosse avant cuisson

On vous conseille aussi de réduire la consommation de gros poissons, car plus ils sont gros, plus ils sont susceptibles de contenir des métaux lourds. Vous aimez le saumon ? Pourquoi ne pas opter pour la truite bien plus petite. Le thon ? Choisissez le thon Listao, on en trouve un peu prêt partout, il fait 80cm contre plusieurs mètres pour son copain le thon Albacore. Le must ? Les petits poissons comme la sardine ou l’anchois regorgent de bienfaits (parfois plus que les grands d’ailleurs). Et enfin, ne ruinez pas tous ces efforts en optant pour des poêles en téflon (contenant des perturbateurs endocriniens) ou encore des contenants en plastique. 

Faire attention aux plastiques

Le plastique, pas si fantastique que ça ! Ceux portant les codes de recyclage 3, 6 et 7, peuvent libérer des substances comme le bisphénol A (BPA) et des phtalates. Pour limiter l’exposition, le mieux reste d’utiliser des contenants en verre ou en acier inoxydable et surtout, surtout, d’éviter de chauffer des aliments dans des contenants en plastique. Alors bye bye la lunchbox directement au micro-ondes, à la place et si on manque de contenant en verre : on préfère transférer le repas dans une assiette avant de chauffer le tout. Envie de siroter une bonne tisane ? Pour faire chauffer votre eau de manière safe, mettez au placard votre bouilloire en plastique et privilégiez un modèle en inox. Enfin, utilisez de préférence des ustensiles en inox ou en bois plutôt qu’en plastique.
Dernière petite astuce : on évite aussi d’utiliser du film plastique, on l’oublie souvent mais il contient lui aussi des phtalates problématiques !

Choisir des produits de soins et cosmétiques sûrs

Les ingrédients perturbateurs endocriniens en cosmétique

Une fois qu’on est parti à la chasse aux perturbateurs endocriniens dans sa cuisine, la seconde étape est de partir à la chasse dans sa salle de bain… Les ingrédients problématiques dans nos cosmétiques peuvent mettre parfois des vingtaines d’années avant d’être interdits et si la législation ne bouge pas : boycottons les produits qui en contiennent… Parmi les ingrédients compromettants, on retrouve par exemple : des parabens, des PEG ou encore des phtalates (souvent cachés derrière l’ingrédient “parfum”).

Il faut se l’avouer : pendant la grossesse on a un milliard de choses à penser et se mettre à lire les listes d’ingrédients et traquer les milliers de perturbateurs endocriniens qui existent : c’est plutôt (barbant) contraignant… 

Limiter les perturbateurs endocriniens dans mes cosmétiques

Voici donc 4 règles à privilégier pour éviter les perturbateurs endocriniens dans vos cosmétiques :

- Toujours choisir des cosmétiques labellisés bio (certifiés ecocert, cosmébio, nature & progrès, natrue). Attention au greenwashing : une petite feuille avec écrit “myrtille bio” ne garantit pas que votre produit est bio !

- Opter pour des cosmétiques sans parfum. Les ingrédients “parfum” ou “arôme” peuvent contenir des perturbateurs endocriniens sans que ces derniers ne soient affichés dans la liste d’ingrédients. La prudence est donc de mise !

- Dès qu’on peut, on opte pour des contenants en verre car le plastique contient des perturbateurs endocriniens qui peuvent migrer vers votre produit. Mieux vaut s’abstenir dès qu’on peut !

- Le saviez-vous ? En cosmétique, le test OEDT est le seul test qui garantit l’absence totale de perturbateurs endocriniens. C’est le saint graal pour être certain que vos cosmétiques ne possèdent aucune activité oestrogénique ! Moom est la toute première marque de soins compatibles grossesse et allaitement à avoir réalisé le test sur ses produits ! Et on trouve parmi les produits tout pour sa routine quotidienne : Shampoing, gel douche, huile de soin, crème et nettoyant & démaquillant

Faire le ménage sans perturbateurs endocriniens : c’est possible

Faire soi-même ou opter pour des produits ménagers écologiques

Les produits ménagers conventionnels contiennent souvent des substances chimiques potentiellement perturbatrices. Le top du top serait de fabriquer ses produits ménagers soi-même, il existe de nombreuses recettes de lessives et nettoyants multi-usages faits-maison sur Internet ! Pour la lessive, voici la nôtre : 100g de savon de marseille bio en paillette (ou à raper soi-même avec un économe) dans 2 litres d’eau chaude, 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude et le tour est joué ! En plus d’avoir une lessive sans substance préoccupante, vous aurez la satisfaction de l’avoir réalisé vous-même, l’assurance qu’elle soit 100% safe pour la grossesse (car sans huiles essentielles, sans parfum) ET : vous aurez fait des économies puisqu’un bidon de lessive, en plus de coûter à votre santé, peut aussi peser lourd sur votre porte monnaie… De quoi faire un petit transfert de vos dépenses vers une alimentation ou des cosmétiques biologiques ;). Si vous n’avez pas le courage ou l’envie de vous lancer dans un atelier DIY (on vous comprend ), vous pouvez tout à fait opter pour des produits ménagers bio qui sont d’excellentes alternatives aux produits conventionnels. Il suffit alors de repérer les labels bio comme ecocert, nature & progrès…

Maintenir un environnement intérieur sain

La qualité de l’air intérieur est cruciale, surtout pendant la grossesse. Il est recommandé d’aérer régulièrement les pièces, si possible au petit matin. Eh oui, l’air intérieur est bien plus pollué qu’on ne le pense… Entre nos textiles, nos meubles et nos appareils ménagers, nous nous retrouvons avec des composés organiques volatiles, retardateurs de flamme et autres réjouissances dans nos narines ! Aujourd’hui, on sait que 9 françaises sur 10 respirent un air pollué : il y a donc une française sur 10 qui passe au travers ! Le pouvoir est entre vos mains ! 

Voici une astuce qui devrait plaire à toutes celles qui souffrent de nausées pendant leur grossesse : iI est aussi important d’éviter les parfums d’intérieur et les bougies, qu’elles soient parfumées ou non. Pourquoi ? Parce que la flamme libère dans l’atmosphère des benzènes (classés eux aussi comme perturbateurs endocriniens). Enfin, si vous souhaitez repeindre une pièce (notamment la chambre de bébé !) , choisissez des peintures à faible teneur en composés organiques volatils (COV), ou, encore mieux, des peintures végétales labellisées (Nature plus, PURE, Angle Bleu…).

Le stress aussi est un perturbateurs endocriniens

On ne va pas vous mentir : se passer à 100% des perturbateurs endocriniens est mission impossible et on ne peut pas tout gérer chez tout le monde tout le temps. Par ailleurs, le stress aussi est un perturbateur endocrinien : il perturbe nos hormones ! Donc on respire et on garde à l’esprit qu’on ne peut pas tout faire mais que vous pouvez être fière de chaque petite action car chaque petit geste éloigne un peu plus de vous les impacts qu’ils peuvent avoir. Alors on vous félicite déjà pour toutes les choses que vous faites et que vous lisez pour protéger ce petit être en création et surtout, on en profite pour vous souhaiter la meilleure des grossesses.