Cél. & L. : l'endométriose à combattre et une 2ème grossesse miracle
Cél. nous avait confié le témoignage de sa première maternité : elle avait mis au monde un petit garçon malgré son endométriose, et en siège par voies basse s’il vous plait ! Avec son compagnon, ils réussissent un petit miracle en concevant un 2ème bébé malgré la maladie. Cette fois-ci, ça sera une petite fille ! Cél. nous raconte cette 2ème maternité avec beaucoup de sérénité. Une 2ème grossesse, un 2eme post-partum, ça peut être plus léger grâce à l’expérience passée. Je vous invite à découvrir ce témoignage touchant et rempli de bonnes énergies. Bonne lecture…
Qui es-tu ?
Ton prénom : Cel.
Ton âge actuel : 36 ans
Le prénom de tes enfants : L. (grand frère) et L. (petite soeur)
L’âge de tes enfants : 4 ans et 3 mois
Avant de lire ce témoignage, découvrer la 1ere grossesse de Cél. dans notre article Cél. & L. : endométriose et accouchement en siège par voies basses
Quand l’endométriose s’interpose avant une grossesse
Le gynéco m’a dit qu’il y avait de l’endométriose partout… que c’était un stade 4
L’attente a été longue pour tomber enceinte de mon 1er enfant, on a donc un peu anticipé pour le 2eme, si attente il devait y avoir… grand bien nous a pris, ça a été encore plus long ! L’endométriose s’est interposée et après avoir voulu laisser faire la nature, mon gynéco spécialisé dans cette maladie a programmé une opération par coelioscopie, le lendemain du début du 1er confinement ! L’opération a donc été annulée et reportée 3 mois plus tard… encore de l’attente donc !
L’opĂ©ration s’est finalement très bien passĂ©e, mĂŞme si assez longue : 2h en anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale, une 1ère pour moi. Le gynĂ©co m’a dit qu’il y avait de l’endomĂ©triose partout… que c’était un stade 4, mais qu’il avait pu en enlever beaucoup et redonner de la mobilitĂ© Ă l’ensemble. Il nous laissait encore 3 mois pour que la nature fasse son Ĺ“uvre et ensuite, on passerait en PMA. J’ai enchaĂ®nĂ© ma convalescence avec plusieurs sĂ©ances d’acupuncture avec pharmacopĂ©e associĂ©e et comme un nouveau miracle, je suis tombĂ©e enceinte 2 mois après l’opĂ©ration ! Le jour prĂ©sumĂ© de dĂ©but de grossesse correspond Ă un jour oĂą j’avais fait une super sĂ©ance d’acupuncture, j’étais totalement dĂ©tendue !Â
L’une des 2 amies m’a appris qu’elle était également enceinte, nous avions 8 jours d’écart
Le tant attendu petit retard de règles m’a mis la puce à l’oreille, évidemment, associé à une digestion pas habituelle, qui m’a rappelé ce que j’avais ressenti lors de ma 1ere grossesse. Le test urinaire a rendu ce si doux verdict, à l’aube, et j’ai pu partager tranquillement la bonne nouvelle avec mon conjoint avant que mon aîné ne se réveille. Le bonheur était total pour nous, même si je préfère tjs rester prudente ! Finalement, c’est mon acupuncteur qui l’a su le plus rapidement car je lui ai demandé si je devais continuer les tisanes vu mon nouvel état !
Nous l’avons annoncĂ© qu’après la 1ere Ă©cho de datation Ă nos familles. Quant Ă mon employeur, j’ai attendu l’échographie du 1er trimestre. Rien ne pressait car nous Ă©tions Ă nouveau confinĂ©s donc en tĂ©lĂ©travail. J’ai regrettĂ© de ne pas pouvoir l’annoncer de vive voix et de ne le faire que par tĂ©lĂ©phone, mais ça s’est super bien passĂ©, avec toujours beaucoup de bienveillance.Â
2 amies l’ont su tĂ´t, ça fait tellement de bien de pouvoir partager cela, et l’une des 2 amies m’a appris qu’elle Ă©tait Ă©galement enceinte, nous avions 8 jours d’écart ! C’était super de se suivre et de partager nos grossesses en mĂŞme temps !Â
Nous avons informé notre grand qu’il allait être grand frère à 4 mois de grossesse, et il était ra-vi !
Une 2ème grossesse différente : peu de maux et beaucoup de bonheur
accepté […] ces désagréments, tellement je bénissais cette 2nde grossesse
J’ai eu qq nausĂ©es au 1er trimestre, une grande sensibilitĂ© aux odeurs, et beaucoup de fatigue mais Ă©tant Ă 100% en tĂ©lĂ©travail, c’était plutĂ´t simple Ă gĂ©rer, j’ai Ă©tĂ© moins fatiguĂ©e je pense, et pas besoin de faire bonne figure devant les collègues. Tout ça s’est estompĂ© tout seul vers 9 SA. Ensuite j’ai eu beaucoup de brĂ»lures d’estomac, jusqu’au bout de la grossesse ainsi que de fortes douleurs au bassin, j’avais mal en marchant et Ă©tait de fait beaucoup moins mobile que pour mon 1er. C’était le syndrome de Lacomme. J’ai fait de l’acupuncture Ă la maternitĂ© qui a pu me soulager, ainsi que 2 sĂ©ances d’ostĂ©opathie, j’ai mis une ceinture de soutien du dos et du ventre de temps en temps. J’ai tjs acceptĂ© très facilement ces dĂ©sagrĂ©ments, tellement je bĂ©nissais cette 2nde grossesse tant attendue !Â
heureusement que je ne faisais pas de diabète gestationnel
J’ai eu d’énormes envies de sucre, heureusement que je ne faisais pas de diabète gestationnel. La légende dit que cela veut dire qu’on attend une fille… Pour mon aîné, je n’avais pas du tout cette envie de sucre, j’étais plutôt écœurée quand il s’agissait de manger un dessert…
j’ai voulu me faire plaisir et j’ai pris l’abonnement à une box Bulle de Maman
Je suis plutĂ´t minimaliste dans les produits que j’utilise alors je n’ai pas changĂ© grand chose pendant la grossesse.Â
Par contre j’ai voulu me faire plaisir et j’ai pris l’abonnement Ă une box Bulle de Maman, du 4eme au 9ème mois, et c’était top ! J’ai dĂ©couvert plein de beaux produits, mon coup de cĹ“ur revenant Ă la marque OMUM !Â
Chaque séance était assortie d’un peu de sophrologie, à laquelle j’étais très réceptive
J’ai choisi de changer de maternité pour cet accouchement, pour être en niveau 2, et celle-ci ne propose pas de séances de préparation alors je les ai faites avec une sage femme tout près de chez moi. J’avais des séances seule avec elle, on a pu énormément discuter, debriefer le 1er accouchement et le 1er allaitement, et c’était tout à fait ce que je recherchais. Chaque séance était assortie d’un peu de sophrologie, à laquelle j’étais très réceptive. J’aurais aimé faire du yoga prénatal mais avec le contexte Covid, je n’ai pas trouvé de cours.
J’ai également lu pas mal de livres comme Le mois d’or ou Bébé dis moi qui tu es, et j’ai appris beaucoup de choses, qui auraient pu me servir pour mon aîné…!
J’étais vraiment soulagée, ayant du accoucher de l’aîné en siège
Comme pour l’aĂ®nĂ©, nous voulions connaitre le sexe. Nous l’avons su Ă l’échographie du 2nd trimestre, et comme pour l’aĂ®nĂ©, l’intuition du papa Ă©tait bonne : ce sera une petite fille. Quelle chance d’avoir le "choix du roi".Â
L’échographie du 3eme trimestre nous a montrĂ©, quant Ă elle, que bĂ©bĂ© Ă©tait bien positionnĂ© tĂŞte en bas. J’étais vraiment soulagĂ©e, ayant du accoucher de l’aĂ®nĂ© en siège, je n’avais pas spĂ©cialement envie de rĂ©itĂ©rer l’expĂ©rience ! J’ai pas mal stressĂ© qq jours après l’échographie car je ne sentais plus les coups au mĂŞme endroit, je craignais que le bĂ©bĂ© se soit remis tĂŞte en haut… heureusement la sage femme que je voyais pour l’acupuncture a eu pitiĂ© de moi et m’a proposĂ© une Ă©cho rapide pour vĂ©rifier et tout allait bien ! BĂ©bĂ© avait juste passĂ© son dos Ă droite, d’oĂą les sensations diffĂ©rentes. J’ai ainsi pu vivre une fin de grossesse bien plus sereine que ce que j’avais pu vivre pour mon 1er, c’était très agrĂ©able.Â
Un accouchement déclenché sereinement, après le jour du terme
J’ai demandé un décollement des membranes, qui a été réalisé mais le col n’était pas hyper favorable
La seule prĂ©occupation du dernier mois a Ă©tĂ© de gĂ©rer la garde de l’aĂ®nĂ© si je devais partir Ă la maternitĂ©. Ce n’était pas Ă©vident, il fallait jongler entre les jours oĂą la voisine Ă©tait OK, les jours oĂą ma famille faisait des km pour venir nous aider, les jours oĂą les parents d’un super copain de l’aĂ®nĂ© pourraient gĂ©rer… et quand je parle de jours, ça inclue les nuits Ă©galement… je redoutais un peu de devoir rĂ©veiller le grand pour le changer de lit… et qu’il le vive bien ! Et le mois passant, toujours rien, bĂ©bĂ© au chaud et il fallait continuer Ă trouver une garde au jour le jour…Â
Le jour du terme est arrivé, avec son habituel rdv de contrôle à la maternité et tout allait bien alors je suis rentrée chez moi ! J’ai demandé un décollement des membranes, qui a été réalisé mais le col n’était pas hyper favorable… et effectivement, ça n’a rien provoqué dans les heures suivantes… malgré mon insistance à faire des 8 sur le ballon pour ouvrir le bassin !
A nouveau 2 jours plus tard, retour Ă la maternitĂ© pour un nouveau contrĂ´le. Cette fois, la quantitĂ© de liquide amniotique avait baissĂ© et j’avais un tout petit peu de tension. Mon gynĂ©co, qui Ă©tait justement de garde ce jour-lĂ , me propose alors un dĂ©clenchement. Je n’ai pas hĂ©sitĂ© longtemps et j’ai dit OK, en pleine confiance avec mon gyneco. Comme je ne recherchais pas spĂ©cialement un accouchement physiologique et que je voulais la pĂ©ridurale, ça me convenait mĂŞme si ça peut bousculer un peu bĂ©bé… J’avais trop envie de voir bĂ©bĂ© et finalement, l’organisation pour faire garder l’aĂ®nĂ© devenait très simple ainsi, vu que c’était en journĂ©e, il Ă©tait Ă l’école, il restait juste Ă gĂ©rer la sortie d’école et la nuit, c’était devenu facile !Â
j’essayais de me verticaliser au maximum également, car bébé ne descendait pas
Il était donc midi quand je suis rentrée directement en salle de naissance en pleine forme (je ne connaîtrai pas les contractions à la maison et en voiture comme pour l’aîné !), ça fait bizarre ! J’ai été perfusée directement avec de l’ocytocine de synthèse, car le col était favorable, ouvert à 2 et bien mou. A peine 1h plus tard, j’ai eu droit à la péridurale. Posée sans problème, vu que je n’avais encore aucune douleur malgré un petit début de contractions régulières induites par l’ocytocine. Je pouvais encore bouger avec cette péridurale car elle était peu dosée au début, je pouvais marcher, faire du ballon, tranquillement.
J’ai eu Ă©galement une poche d’antibiotiques car j’étais porteuse du streptocoque B. Pour parfaire le dĂ©clenchement, vers 14h, la poche des eaux a Ă©tĂ© percĂ©e. C’était parti, le papa m’avait rejoint, reste Ă attendre ! C’était très confortable ! J’avais pour instruction de prĂ©venir dès que je ressentais une petite douleur, pour ne pas la laisser s’installer et remettre une dose de pĂ©ridurale Ă temps. J’ai signalĂ© plusieurs fois dans l’après-midi et aussitĂ´t, j’avais droit Ă une nouvelle dose. Je scrutais le monitoring et les contractions Ă©taient rĂ©gulières, le col s’ouvrait relativement doucement mais j’étais bien. J’ai juste eu une heure oĂą j’ai Ă©tĂ© prise de tremblements, rĂ©sultat du dĂ©clenchement somme toute artificiel et soudain et disons le, du stress tout de mĂŞme ! J’espĂ©rais que tout se passe bien ! et ça tombait pile au moment oĂą la sage femme qui m’avait suivi pour l’acupuncture Ă la maternitĂ© Ă©tait disponible : elle est vite venue me faire une petite sĂ©ance, dans l’objectif de lâcher prise, laisser faire, et d’ouvrir le col. Elle m’a bien rassurĂ© et la sĂ©ance m’a fait bcp de bien. Une chance de bĂ©nĂ©ficier de ça pendant l’accouchement.Â
Régulièrement, la sage femme de garde passait pour augmenter doucement la dose d’ocytocine, les contractions étant régulières mais trop courtes a priori, le col stagnait un peu… j’essayais de me verticaliser au maximum également, car bébé ne descendait pas et n’appuyait pas sur le col. Vers 19h, c’était le moment du changement d’équipe jour/nuit, j’étais à 5-6, pas fameux…
je ne trouvais pas le temps long et je ne voyais pas pourquoi il fallait aller si vite
La nouvelle sage femme de garde se prĂ©sente, et j’étais un peu déçue car elle n’était pas très sympa. Seuls les gestes techniques l’intĂ©ressaient et elle n’était pas dans l’empathie. Elle semblait ĂŞtre pressĂ©e et trouvait bizarre que l’accouchement soit si lent… personnellement je ne trouvais pas le temps long et je ne voyais pas pourquoi il fallait aller si vite… ça ne faisait "que" 7h que j’étais lĂ et je savais qu’un dĂ©clenchement pouvait ĂŞtre long… j’apprends en plus qu’en fait, mon gyneco ne serait pas de garde la nuit. J’étais un peu contrariĂ©e de ne pas vivre l’accouchement avec lui… tout cela restait des dĂ©tails, car j’allais bien et bĂ©bĂ© allait bien !Â
La sage femme m’a dit de parler au bébé, de lui dire qu’il était temps de venir… j’étais rassurée également car j’ai su à cette heure que l’aîné était en pleine forme chez son copain, qu’il était couché et pas traumatisé du tout par les événements !
A 21h, elle a voulu activer les choses, bĂ©bĂ© ne descendait tjs pas : elle a bcp augmentĂ© la dose d’ocytocine et m’a installĂ©e en position gyneco sur le dos pour essayer de faire descendre le bĂ©bĂ©. Je n’y croyais pas car on ne faisait plus confiance Ă la pesanteur… au dĂ©but cette position n’était pas agrĂ©able car je sentais les pieds du bĂ©bĂ© appuyer dans mes cĂ´tes, ça me faisait mal… mais quelle ne fut pas ma surprise quand qq dizaines de minutes plus tard, le col Ă©tait Ă 8 et bĂ©bĂ© appuyait bien ! Bingo, on approchait enfin du but ! Et en effet, plus de gĂŞne dans les cĂ´tes, les petits pieds Ă©taient plus bas maintenant.Â
Tout est ensuite allĂ© très vite, col Ă dilatation complète, bĂ©bĂ© descendu, on s’installe pour pousser ! J’avais Ă peine commencĂ© que dĂ©jĂ , la sage femme me propose de toucher sa tĂŞte qui n’était pas loin ! Je redoutais la poussĂ©e avec le masque , mais finalement ça a Ă©tĂ© très rapide, très facile, beaucoup plus facile que la poussĂ©e pour la naissance de l’aĂ®nĂ© en siège. La sage femme a dĂ©libĂ©rĂ©ment omis d’appeler le gynĂ©co pour cette Ă©tape alors que c’est l’usage dans cette maternitĂ© privĂ©e et finalement, elle Ă©tait gĂ©niale dans ses choix car nous n’étions que 4, petit cocon avec la lumière tamisĂ©e : la sage femme, l’auxiliaire de puĂ©riculture, le papa et moi ! Encore une grosse diffĂ©rence avec la naissance de l’aĂ®nĂ© oĂą on Ă©tait une dizaine en salle vu les circonstances exceptionnelles de la naissance en siège…Â
on "défile " dans les couloirs et où tout le monde croisé vous félicite avec votre trésor
BĂ©bĂ© est nĂ©e tout en douceur Ă 22h35, le rĂŞve ! Elle a criĂ© tout de suite, a pu rester sur mon ventre, elle Ă©tait en pleine forme ! Quelle Ă©motion !Â
Papa a coupĂ© le cordon et j’ai eu bĂ©bĂ© en peau Ă peau 2h sur moi, tout soin et pesĂ©e n’ont Ă©tĂ© faits qu’après ces 2h. J’ai vraiment apprĂ©ciĂ© ce doux moment.Â
Tétée d’accueil et câlins…
Pour couronner le tout, périnée intact ou presque, je n’ai eu que 2 points histoire de dire mais ça aurait pu se remettre sans, selon la sage femme.
Vint le moment de la pesĂ©e et d’habiller bĂ©bé : encore une sacrĂ©e surprise, elle faisait 4kg ! On m’avait prĂ©dit Ă l’échographie du 3eme trimestre, un bĂ©bĂ© moyen de 3kg200 !Â
J’ai ensuite été amenée en chambre, avec bébé dans les bras. Déjà pour l’aîné, je trouve ce moment génial, où on "défile " dans les couloirs et où tout le monde croisé vous félicite avec votre trésor dans les bras !
J’ai ainsi pu enfin manger vers 1h du matin, avec bébé qui dormait tout tranquillement. La 1ere nuit a été très calme, bébé récupérait et j’ai pu me reposer (pas vraiment dormi du fait de l’émotion). J’avais envie de contacter ma famille pour annoncer la naissance mais tout le monde dormait, il me fallait attendre !
Le post-partum : à la maternité & à la maison, quelques mois après…
J’avais hâte de pouvoir rentrer pour revoir mon grand et lui présenter sa sœur
Du fait du Covid, seul le papa était autorisé à venir. Mais comme il fallait aussi s’occuper de l’aîné, il n’a pas dormi à la maternité et n’a pas pu venir très longtemps tous les jours. J’avais hâte de pouvoir rentrer pour revoir mon grand et lui présenter sa sœur ! Le séjour à la maternité s’est vraiment bien passé, tout me semblait facile par rapport à l’aîné, sûrement l’effet n°2 ! Il y a eu une nuit compliquée mais sinon, bébé était paisible et dormait déjà longtemps ! Je suis restée 3 jours entiers et j’ai pu sortir à midi le 4eme jour. Ça a fait du bien de prendre l’air et de pouvoir marcher. Mine de rien, 4 jours sans pouvoir sortir de la chambre, ça faisait beaucoup !
bébé avait un frein de langue important et le pédiatre a pu le couper dès le 2eme jour
Tout Ă©tait plus simple Ă la maternitĂ© car nous n’avons pas Ă©tĂ© embĂŞtĂ©s par une quelconque infection comme ce que nous avons vĂ©cu pour bĂ©bĂ© 1. Nous avions juste Ă faire connaissance avec notre jolie petite fille sans souci ! La jaunisse Ă©tait modĂ©rĂ©e et maĂ®trisĂ©e, pas besoin de traitement, le cordon allait bien. Il n’y avait bien que des glaires qui ont gĂŞnĂ© bĂ©bĂ© pendant 3 jours. Elle rĂ©gurgitait beaucoup et parfois mĂŞme s’étouffait avec pendant son sommeil mais je la redressais aussitĂ´t et ça passait vite.Â
Le personnel de la maternité était top, que ce soit les équipes de jour et de nuit, que de bons conseils cohérents pour l’allaitement. Je les ai beaucoup moins appelés que pour bébé 1, et on voyait qu’ils me faisaient confiance, c’était agréable. Le lancement de l’allaitement a été plus simple que ma 1ere expérience, sans doute étais-je moins dans l’inconnu et la découverte. La montée de lait s’est faite rapidement à j3, et je voyais que bébé buvait bien. La 2eme nuit, dite de la java porte bien son nom car bébé a têté sans cesse jusqu’à 3h30. Vers 1h, j’ai demandé de l’aide et je retiens une superbe phrase de la sage femme : "ne vous inquiétez pas, bébé fait juste formidablement bien son travail de bébé, elle stimule au maximum pour avoir du lait rapidement, ça ira déjà beaucoup mieux demain. Faites lui confiance et laissez la faire." Et elle avait complètement raison ! Seul écueil dans le démarrage de l’allaitement, je ressentais à nouveau les mêmes douleurs qu’avec l’aîné, et les crevasses étaient déjà là … j’étais déçue, pensant ne pas revivre les mêmes douleurs et j’ai qd même songé à arrêter l’allaitement… mais 2 solutions ont été trouvées : bébé avait un frein de langue important et le pédiatre a pu le couper dès le 2eme jour. J’ai tout de suite vu la différence dans le placement de la langue et l’ouverture de la bouche. Pourtant les crevasses s’installaient, alors la dernière nuit avant de rentrer à la maison, une sage femme m’a fait essayer les bouts de seins en silicone. Résultat parfait, je n’avais plus de douleurs avec et bébé arrivait très bien à têter avec. Je les ai utilisés pendant 2 mois puis j’ai réduit l’utilisation à uniquement le début de la tétée et finalement à 3 mois, bébé m’a bien fait comprendre qu’elle n’en voulait plus du tout !
Il a été très impressionné mais a voulu tout de suite lui faire un câlin
Son grand frère a rencontré sa petite sœur à son retour de l’école. Il a été très impressionné mais a voulu tout de suite lui faire un câlin. C’était juste trop mignon ! Il n’a eu que des mots gentils à son égard !
Pour ma part, j’ai trouvĂ© mon fils super grand !Â
j’ai beaucoup beaucoup moins pleuré et ne me suis pas sentie démunie ni fatiguée
Pour le post partum, je m’étais préparée en lisant des livres, j’avais également fait quelques plats congelés pour parer au plus pressé ! Mais avec l’expérience du 1er enfant, il n’y a pas photo, c’était vraiment plus facile. Je n’étais pas constamment dans la découverte et l’adaptation, concernant le bébé ou moi-meme d’ailleurs. Il ne faut pas s’oublier, il faut se remettre de l’accouchement et des 9 mois qui ont transformé le corps, le bain hormonal change et c’est à prendre en compte. En tout cas, j’ai beaucoup beaucoup moins pleuré et ne me suis pas sentie démunie ni fatiguée comme j’avais pu l’être pour le 1er. Et quand ça n’allait pas, je ne culpabilisais pas et je savais que ça ne durerait pas !
La sage femme qui est passĂ©e toutes les semaines pendant 1 mois, notamment pour peser bĂ©bĂ© Ă©tait celle qui avait fait ma prĂ©paration Ă l’accouchement et elle a eu des mots importants et rĂ©confortants concernant l’allaitement. Comme il faisait beau, je n’hĂ©sitais pas Ă sortir avec bĂ©bĂ© et ça fait vraiment du bien de s’aĂ©rer.Â
En revanche, les conseils de rester coucher au maximum, d’en faire le minimum pour bien rĂ©cupĂ©rer et prĂ©server son pĂ©rinĂ©e sont vraiment durs Ă suivre, surtout quand on a un aĂ®né !Â
Enfin, je pense que mon bébé était vraiment calme, ce qui a aidé à vivre le post partum au mieux !
J’ai commencé le sevrage pour être prêtes et confiantes pour aller chez sa nounou
Je n’ai pas encore repris le travail, la reprise aura lieu quand bébé aura 5 mois. Bientôt, on commence l’adaptation chez sa nounou, et depuis 15 jours, j’ai commencé le sevrage pour être prêtes et confiantes pour aller chez sa nounou, qui était celle de l’aîné également. Nous nous connaissons donc déjà , ça aide à être plus en confiance même si ça reste une étape difficile je pense. Bébé ne fait pas encore tout à fait ses nuits, j’espère que le déclic aura lieu quand j’aurai repris le travail !
Merci Cél. pour ton expérience, tu es précieuse, prend soin de tes 2 enfants et de toi <3