Julie, Rose & Noah : s'épanouir en tant que femme avant ses grossesses

Julie, Rose & Noah : s'Ă©panouir en tant que femme avant ses grossesses

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Julie est maman de 2 enfants. Une maman qui a su s’épanouir avant de donner naissance, afin d’accueillir ses bébés sereinement. Julie s’est beaucoup préparée à un accouchement, qu’elle souhaitait physiologique, le plus naturel possible. Grâce à une préparation en profondeur sur son mental, elle a vécu un pré-travail et un accouchement incroyables, forts en émotions. Grâce à son anticipation, Julie accueille et traverse les challenge familiaux et hormonaux pour trouver un nouvel équilibre et vivre ces moments avec plus de douceur. Découvrez ce témoignage très positif, rempli d’énergie et de bienveillance. Bonne lecture…


Qui es-tu ?

Ton prénom : Julie
Ton âge actuel : 32
Les prénoms de tes enfants : Noah et Rose
L’âges de tes enfants : presque 5 mois et 2 ans et demi

Se sentir prĂŞte Ă  tomber enceinte, comme une Ă©vidence

J’étais tellement connectée à mon élan de recevoir les âmes de nos bébés

J’ai eu beaucoup de chance de tomber enceinte facilement et rapidement, et naturellement. Je m’étais préparée avec ma gynéco pour ma fille aînée et puis une sage femme pour mon fils. J’avais commencé à prendre en effet du folate. J’étais tellement connectée à mon élan de recevoir les âmes de nos bébés, à chaque fois je me sentais déjà impatiente de les accueillir au creux de mon ventre.

Mon chéri a commandé les cappuccinos pendant que j’ai fait un tour aux toilettes… quand j’ai attendu les 3 minutes mon cœur battait si fort

Pour Rose, nous étions partis à Rome en amoureux. Je me rappelle m’être sentie super fatiguée. Ça faisait que 2 mois qu’on essayait, mais au fond de moi, je sentais que c’était ça. On a acheté un test de grossesse dans une pharmacie italienne et s’est posés dans un petit resto, où mon chéri a commandé les cappuccinos pendant que j’ai fait un tour aux toilettes… quand j’ai attendu les 3 minutes mon cœur battait si fort… puis je suis ressortie, plein d’amour et les larmes aux yeux, et mon chéri et moi avons pleuré de joie dans ce bar italien à Rome, quelle joie d’avoir été ensemble en découvrant la nouvelle.

Pour Noah, pareil, ça faisait que 2 mois qu’on essayait… la belle surprise est qu’il est venu plus vite qu’attendu ! Nous mesurons notre chance et que ce n’est pas donné, loin de là, pour tous. Il y a encore besoin de libérer la parole sur les temps tout à fait normaux de conception d’un bébé ! C’était juste après le début du premier confinement. J’étais en retard par 2-3 jours… j’ai fait le test de grossesse à la maison, c’était un samedi. Mon chéri était dans le jardin avec Rose, notre fille aînée. Je suis sortie de la maison, les yeux mouillés à nouveau, et j’ai dit, « chéri, tu es prêt pour être 4 ? » J’oublierai jamais son sourire qui a illuminé mon cœur et nous étions sur un nuage, tellement heureux.

J’ai eu beaucoup de chance que mes grossesses soient bien reçues et célébrées par mes collègues et mes responsables !

Etre enceinte, en phase avec soi-même, malgré les maux de grossesse

Je me sens vraiment reconnaissante envers mon corps : il m’a donné 2 miracles

Au global, je me suis sentie super bien enceinte. Maintenant pour chacune de mes 2 grossesses j’ai eu des gros coups de fatigue et des nausées le premier trimestre. J’en ai parlé facilement à ma sage-femme à chaque fois. J’ai pris du poids, beaucoup, 18 kilos pour Rose et 15 kilos pour Noah. J’ai mal vécu cette prise de poids pour Rose, mais pour Noah je suis beaucoup plus sereine. Je me sens vraiment reconnaissante envers mon corps : il m’a donné 2 miracles ! Je suis plus douce cette fois. Mon chéri prend bien soin de lui et il a plutôt minci voir s’est musclé car il fait du sport régulièrement, ha !

j’allaite, ça fait une douce transition, j’aime bien

Cela peut faire sourire mais sincèrement, j’avais envie de FRAISES et puis j’avais parfois très envie des cornichons (random !). J’avais très soif, ma gourde GaspaJo est ma meilleure amie aussi en post-partum. Je faisais bien entendu attention aux aliments déconseillés, et je ressens que je suis toujours un peu connectée à cela car j’allaite, ça fait une douce transition, j’aime bien.

nous devons toutes nous comporter un peu comme si nous Ă©tions enceinte, tout le temps

Absolument, j’ai fait attention aux produits soins et cosmétique. Déjà je fais attention de base, enceinte ou pas. En fait je ressens que nous devons toutes nous comporter un peu comme si nous étions enceinte, tout le temps ! C’est-à-dire de prendre bien soin de nous activement, d’être dans la prévention, d’être vraiment actrice de notre vitalité et notre santé. Personnellement j’utilise les produits de beauté de Dr. Hauschka et j’adore. Puis huile de Weleda pour me masser et prévenir des vergetures, et huile de jojoba et de coco, bio, pour le reste. Simple, efficace et réchauffant. Je continue cela en post-partum et ça fait un bien en profondeur, même si j’ai moins de temps pour en profiter parfois, ah !

Se préparer en profondeur à l’accouchement grâce à différents outils

c’était la meilleure préparation à la naissance et à ma matrescence que je peux imaginer

Je me suis bien préparée. Je ressens que le plus important a été mes années de formation au Leadership Ethique, un courant de leadership créé par Edel Gött et la base de la pédagogie de Living School, fondée par Caroline Sost, où j’ai été enseignante puis responsable anglophone pendant 8 années. J’ai eu tellement de chance de pouvoir travailler sur moi et d’évoluer positivement pendant des années avant de tomber enceinte. Je souhaite à chaque femme de pouvoir s’identifier à son potentiel de vie, dépasser ses peurs, travailler ses freins inconscients, dépasser des croyances limitantes… je n’avais pas forcément conscience, mais c’était la meilleure préparation à la naissance et à ma matrescence que je peux imaginer.

Je suis aussi prof de yoga et donc j’ai fait des cours de yoga prénatale, j’ai adoré et bouger mon corps m’a fait beaucoup de bien. J’ai bien aimé suivre les cours de prépa proposés par ma sage-femme libérale, qui propose aussi de l’acupuncture, que j’ai fait 1 fois par trimestre, ça aide pour faire circuler l’énergie et se libérer des tensions. Les cours de prépa étaient supers, j’ai adoré rencontrer d’autres femmes et aussi pouvoir poser des mots sur mes questions, même si je ressens avec du recul que c’était souvent assez "mental" comme cours : des images, des postures… je ressens que j’aurais bénéficié des cours un peu plus axé sur ma compétence naturelle en tant que femme, sur l’importance de l’ocytocine par exemple…

J’ai écouté des podcasts en anglais tel que "Rock Star Birth Radio" que je trouvais très empowering, et aussi La Matrescence. J’ai lu et relu aussi le maintenant très connu "Guide to Natural Childbirth" de Ina May Gaskin. Les témoignages des mères ont été axiaux pour moi. Je me suis aussi appuyée sur des amies chères qui avaient accouché physiologiquement et qui étaient heureuses de leurs naissances.

J’ai de la chance d’avoir un chéri tellement proche, en soutien, rassurant et aimant. Il m’a énormément aidé à chaque grossesse à avoir confiance en moi et ma capacité à enfanter naturellement.

OUI [on a voulu connaître le sexe du bébé] ! A chaque fois :-)

Quand le travail de l’accouchement commence, que faire ?

C’était l’équinoxe d’hiver, et j’ai fait une visualisation de la naissance, une méditation

Pour Rose comme pour Noah, j’ai eu l’intention d’œuvrer au maximum chez moi avant de partir à la maternité. Pour Noah, qui est né fin décembre 2020, j’ai commencé à avoir des contractions mais je sentais que c’était très gérable, comme une douleur des règles. Comme notre fille aînée est arrivée en 6 heures, nous nous sommes dits que Noah allait arriver très rapidement ! Nous sommes donc partis à la maternité le 10 décembre (le terme était le 28). C’était en fait le début du pré-travail. Je n’aime pas le terme "faux travail" car les contractions étaient réelles et fortes, et j’étais dilaté à 3 cm. Mais ce n’était pas son moment encore ; un grand moment de lâcher-prise et de faire confiance à la Vie ! Le matin du 11 décembre on est rentrés à la maison sans bébé encore. Les contractions sont montées en puissance, en crescendo, les jours qui ont suivis.

C’était finalement un cadeau, ce moment de "répétition générale," car même si nous étions repartis sans bébé (ce qui arrive à plus de femmes de ce que nous pouvons imaginer !), 10 jours plus tard, il était là et pour une naissance juste merveilleuse.

C’était l’équinoxe d’hiver, et j’ai fait une visualisation de la naissance, une méditation, vers 16h dans l’après-midi. Je me suis vraiment connectée à mon potentiel, et au potentiel de notre bébé. Je me suis mise en route pour donner la Vie. Les contractions ont commencé, j’ai senti qu’elles s’amplifiaient. J’aime beaucoup l’image d’une vague, c’est vraiment ce que j’ai vécu. Vers 19h00, j’ai pris un bain, très détendue car nous avions vécu la "répétition" récemment. J’étais calme, chez moi, détendue. J’ai mis les lumières douces. Rose s’est couchée… tout était aligné. J’utilisais le ballon sur mon tapis de yoga pour bouger mes hanches, pour me soulager, je me suis mise à 4 pattes… je me sentais bien.

Vers 22h, on était couchés dans le lit, on rigolait devant une série… puis vers 23h, je me suis levée pour aller aux toilettes et au levé, BOOP! C’est comme si un bouchon de vin avait été retiré, et la force des vagues s’est intensifiée de façon considérable. Mon chéri a été un pilier. Il est resté très serein, il a prévenu notre cher ami qui est comme un tonton pour notre fille, de venir chez nous, que c’était le moment. Il a pris les affaires et entre les contractions j’ai réussi à me rappeler de prendre mon manteau, mes clés… j’étais très lucide ! J’ai même emprunté le mur de notre voisine d’en face de notre maison pendant qu’Alex sortait la voiture du garage… j’avais aussi pris un lange qui trainait sur le sèche-linge pour me faire une sorte de liane, et je tirais dessus pour me soulager, je me le mettais même dans la mâchoire puis ’op ! C’était parti, 0h15, on roulait dans Nantes sous les étoiles, pas une voiture sur la route, c’était vraiment la route de lumière !

Comment se passe un accouchement physiologique à la maternité ?

j’ai lâché prise. LET IT GO, mamas ! Wow c’était hyper intense

C’était mon projet de donner la Vie (je préfère tellement ce mot à celui d ’ "accoucher") de façon physiologique. Je me suis préparée dans mon corps, mon cœur et mon esprit. Arrivée à la maternité, je gardais mon ancrage même si la puissance des vagues peut être impressionnante, nous pouvons l’apprivoiser, c’est possible ! Nous sommes arrivés à la maternité à 0h30, et Noah était né à 0h56… ça a été d’une très grande fluidité car la plupart du temps de travail avait été réalisé dans l’intimité, chez nous. J’ai réussi à me mettre à genoux car une sage-femme voulait m’examiner, mais en me baissant, j’ai perdu les eaux comme dans les films ! Ca a été Niagara falls, ha !

J’ai été ensuite accompagnée en salle de naissance en fauteuil roulant car il fallait agir vite. Je ne supportais pas que l’on me touche. Je ne voulais pas du siège de naissance, j’étais debout, et je m’accrochais à la liane. Ça m’a fait un bien fou. Puis j’ai senti que Noah s’engageait dans le bassin, cela a été hyper fort de reconnaître la sensation comme ce que j’avais vécu pour Rose. Entre 2 vagues, j’ai dit : "J’ai la sensation de vouloir vomir, mais je ne vais pas vomir. Il arrive." Même en écrivant ces mots je me dis, wow, les femmes, nous savons, nous avons tout en nous, vraiment.

J’ai voulu monter sur le lit, ce que j’ai fait, j’étais à 4 pattes, et là, envie de pousser, mais le mot pousser, c’est presque pas ça… j’ai lâché prise. LET IT GO, mamas ! Wow c’était hyper intense de sentir ce cercle de feu quand sa tête passait, que j’étais à dilatation complète… Alex était à mes côtés tout le long, il me protégeait, je sentais sa force, son amour, sans qu’il parle. Il me tenait la main dans tous les sens du terme. Il m’a aidé à faire des sons graves pour ne pas me faire mal à la gorge et pour aider Noah à trouver la sortie. On a été des lions de la Vie, tous les deux !

J’arrêtais pas de dire "I did it, chéri, I did it, I did it !" J’étais AUX ANGES

Quelle FORCE de ce moment là ! De donner la VIE ! Les sages-femmes ont été incroyables, Gaëlle, celle qui supervisait (j’ai été assistée par 1 sage-femme et 1 auxiliaire, j’avais précisé dans mon projet de naissance que je voulais le minima en termes de personnel), elle m’encourageait, elle me disait, "Julie, tu y es ! La tête est sortie !" Et LA, j’ai eu une voix en moi qui a dit : "Je VEUX faire sortir mon BEBE !" Comme une force fulgurante, de la randonneuse qui arrive au sommet de la montagne, vraiment cette métaphore, je la sens tellement juste… et après 4-5 poussées, 4-5 lâcher-prises, de m’accrocher vraiment et aller jusqu’au bout, de traverser cette intensité de la naissance… voilà, il était là.

Son beau corps, un peu violet, son vernix, un peu de sang mais comme s’ il avait été embrassé par des anges avec leur rouge à lèvres, un sweet sang de sa naissance. Sincèrement il était comme un petit poisson, Noah a glissé vers le lit, sorti d’un coup car j’avais été à 4 pattes tout le long… mon premier regard posé sur lui, il était entre mes jambes, et puis j’ai enlevé mon haut blanc que je portais encore et je l’ai prise sur moi, je me sentais championne du monde, je me sentais la plus puissante, c’est incroyable. J’arrêtais pas de dire "I did it, chéri, I did it, I did it !" J’étais AUX ANGES. Noah allait super bien, un beau bébé de 3,6 kilos, 47 cm.

Un moment de potentiel, de mon potentiel de vie, en action, ainsi que celui de mon chéri et mon bébé, avec ceux des sages-femmes… un moment de potentiel pour le reste de nos vies. C’est inscrit dans mon cœur pour toujours. Je souhaite au plus grand nombre de femmes qui souhaitent avoir un bébé de ressentir leur potentiel, car c’est un si beau cadeau pour soi et pour sa famille par la suite.

Noah est venu au sein directement, c’est moi qui l’ai pris contre moi, mon bébé. Il a tété et il a été bien. Puis il a été en peau à peau avec son papa pendant que Gaëlle m’a recousu quelques points de déchirure, pas grave du tout, et j’avais un peu de gaz pour m’aider avec la douleur. J’étais remplie d’amour. Puis on est resté dans la salle 2 heures avant d’aller en suite de couches.

Vivre l’après-accouchement à la maternité pendant quelques jours

En période de covid, notre fille aînée n’a pas pu venir à la maternité

Je suis restée à la maternité pendant 1 jour et demi. J’avais prévu, si les conditions permettaient, une sortie «précoce ». En période de covid, notre fille aînée n’a pas pu venir à la maternité, mais nous étions préparés à cela et la rencontre avec son petit frère s’est faite sous le soleil, car nous avons été récupérer Rose chez la nourrice. Pareil pour les visites à la maison ; nous étions vraiment dans notre bulle tous les 4 les premières semaines de la vie de Noah. Plusieurs membres de notre famille et des amis m’ont offert des bouquets de fleurs et sincèrement, cela m’a chauffé le cœur et fait très plaisir. Je me suis sentie entourée d’amour même si je ne voyais pas physiquement les gens. On s’était offert avec mon conjoint les aides d’une doula, Nathalie, qui nous avait préparé des plats faits maison et cela a grandement contribué à ce que nous soyons bien ces 3 premières semaines si intenses.

J’avais eu énormément de chance d’avoir un employeur très conscient et en avance sur ces sujets

J’ai toujours voulu allaiter. J’ai allaité notre fille aînée pendant 9 mois. J’avais eu énormément de chance d’avoir un employeur très conscient et en avance sur ces sujets, offrant à toute l’équipe plus de temps à la maison que les 2 mois standards de congé maternité. Je me suis donc sentie soutenue.

Pour notre deuxième bébé, étant entrepreneur, je me suis organisée et je m’organise pour que l’allaitement perdure, et j’aime profondément allaiter. J’ai réussi à surmonter une mise en route sincèrement très dure à cause des crevasses. Je peux dire que sans l’accompagnement de ma sage-femme qui s’est déplacée à notre domicile, je pense que j’aurais lâché mon allaitement, même étant si déterminée. Il s’agit également d’une décision de couple. Je ressens que si mon chéri n’était tellement valorisant, reconnaissant et soutenant de l’allaitement, ce serait très compliqué. Il ne m’a jamais fait sentir coupable. Au contraire, il m’a aidée, et il m’aide, à garder le cap!

Je n’ai pas eu de sensibilisation, mais RIEN, sur les freins de langue / freins restrictifs et leur possible impact sur l’allaitement. J’ai appris avec ce que nous avons vécu avec Noah que près de 40% des bébés qui naissent en France aujourd’hui ont un frein restrictif… on a du voir un spécialiste ORL qui a coupé celui de Noah mais OUF! J’aurais aimée être informée pour ne pas autant inquiéter !

Se préparer à vivre son post-partum sereinement, c’est accessible

je me suis créée des cartes d’affirmations positives

J’ai lu notamment « Guide de la naissance naturelle » de Ina May Gaskin. J’aime beaucoup le podcast « La Matrescence ». J’ai aussi écouté des podcasts anglo-saxon par exemple « Birth Rock Radio » qui a des invitées pour promouvoir un paradigm positif autour de la naissance. J’ai fait du yoga prénatal et de l’haptonomie, je me suis créée des cartes d’affirmations positives (« Je vais réussir à donner la vie facilement et joyeusement… »), j’ai écouté une de mes méditations préférée d’Edel Gött, « S’épanouir et partager la Lumière », disponible sur l’appli Insight Timer. J’ai assisté à mes cours de préparation avec ma sage-femme. Je me suis offerte du repos en profondeur et j’ai visualisé, très souvent, une belle naissance fluide.

J’ai vraiment envie que tous les futurs parents puissent ressentir qu’ils ont un plein potentiel

Absolument, j’ai quelques conseils pour les futurs parents, cela est le cœur même de ma future entreprise en cours de création ! J’ai vraiment envie que tous les futurs parents puissent ressentir qu’ils ont un plein potentiel, et leur bébé aussi. Ils sont acteurs de cet étape vraiment sacrée et aussi très naturel, de la vie. Je conseille tous les futurs parents de se faire davantage confiance à leurs cœurs et à leurs intuitions. Lors de la grossesse, il y a beaucoup de rdv notamment médicaux qui s’enchaînent chaque mois pour la femme. Je ressens qu’il est essentiel de trouver un cadre, que ce soit à la maison et/ou accompagnés par un professionnel (sage-femme, consultant en périnatalité…), pour être pleinement ensemble, pour communiquer et échanger, sur la belle aventure qui les attend à la naissance de leur bébé. Je conseille aussi à tous les couples futurs parents d’ouvrir à une vision long terme, ouvrir sur un projet de vie de famille : qu’est-ce que nous avons envie de développer comme climat familiale ? Bien sur certaines choses changeront, s’adapteront sur le chemin…maintenant, se donner un cap, de mettre des valeurs au cœur de leur parentalité, cela permettra à de nombreux futurs parents de garder le cap quand des petites vagues apparaîtront.

Je conseille aussi de suivre des ateliers parents qui préparent à la joie et la réalité de devenir parents, de façon à être dans une dynamique d’évolution. Justement, cela est une de mes offres que je proposerai, et il y a aussi des magnifiques doulas qui sont là pour accompagner sur ce genre de question. Un investissement pour la Vie!

je ne me suis pas forcément sentie prête pour le chamboulent que cela a représenté pour notre couple

Sincèrement, je ne m’attendais pas à me sentir tellement remplie d’amour ! Oui, parfois il y avait de la fatigue et des moments difficiles. Mais la transmission que j’ai pu recevoir de ma propre mère avait été baignée dans des ondes positives. Elle m’avait décrit la suite de couches, les petites nuits, et en plus je suis l’ainée de 4 filles, les 2 plus jeunes ayant 10 et 13 ans de moins que moi. C’est cela qui a été majeur : j’avais été autour de bébés depuis très jeune. Cela a changé la donne pour moi.

Je peux dire aussi que je ne me suis pas forcément sentie prête pour le chamboulent que cela a représenté pour notre couple. Peu de personnes m’en avait parlé, ou vaguement, et je peux comprendre car c’est délicat. J’aurais aimé avoir justement des cercles de parole par exemple auxquels nous aurions pu participer ensemble, pour nous déposer et partager avec d’autres jeunes couples, pour revenir à notre potentiel dans les moments plus durs.

C’était un babyblues dans une mer d’amour

La semaine qui a suivi la naissance, j’ai eu 3-4 jours où je me sentais très chamboulée, très fleur de peau. Pour notre deuxième enfant, je l’ai plutôt bien vécu car j’étais mieux informée, et j’ai embrassée mes émotions avec beaucoup de douceur. Ce n’est pas une petite affaire, donner la Vie! Et c’est vraiment ok et normal de ressentir la force de cet événement! C’était un babyblues dans une mer d’amour.

Physiquement, penser à la rééducation du périnée, c’est important ?

C’était les fêtes de Noël mais elle travaillait

Je conseille à toutes les femmes de prendre la rééducation du périnée très sérieusement. Je suis à 5 mois post-accouchement et j’entamerai mes séances de rééducation abdominale dans 2 semaines, après 11 séances pour le périnée.

Anna, une sage-femme en or est passée à la maison. C’était les fêtes de Noël mais elle travaillait. Grâce à elle, j’ai pu dépasser les crevasses et maintenir mon allaitement, qui se poursuit aujourd’hui. Je suis très reconnaissante envers elle.

Plus d’une vingtaine d’entretiens, des flyers distribués dans les commerces de proximité

Cela a été un immense challenge de trouver une garde pour nos enfants. Plus d’une vingtaine d’entretiens, des flyers distribués dans les commerces de proximité, des annonces en ligne… ça a été trop dur. Je me pose des vraies questions sur la situation qui fait que cela a été si compliqué. Nous avons enfin trouvé une jeune femme très ouverte qui est nounou à domicile, qui a une vocation d’être auprès des enfants.

besoin d’innover pour que la reprise de travail d’une jeune maman soit choyée dans la douceur

Je suis en plein dans la séparation avec Noah avec la reprise du travail ! J’ai beaucoup appris de mon expérience avec mon aînée. Cette fois, j’ai une vision plus long terme : je me laisse plus de temps pour m’habituer à laisser Noah avec sa nouvelle nounou, je suis moins dure avec moi. C’est comme si pendant le congé maternité, le temps n’existe pas. Puis tout d’un coup, du jour au lendemain, les femmes sont censées reprendre « comme avant ». Ce n’est pas possible. Nous avons absolument besoin d’innover pour que la reprise de travail d’une jeune maman soit choyée dans la douceur, la compréhension, la souplesse et le soutien. Aujourd’hui, même si j’adore porter ce projet de vie qui m’anime en profondeur, je m’accorde le temps. Notre bébé n’aura plus jamais juste quelques mois, c’est maintenant que notre présence est essentielle. J’y vais progressivement et je me sens, du coup, plus efficiente car quand j’avance sur mes dossiers professionnels, « j’y suis » vraiment. Au contraire il n’y pas de notion de « séparation » pour moi, il y a plutôt la notion de « l’espace » : je retrouve mon espace personnel vital et je respecte aussi l’espace personnel vital de notre bébé. Et quand nous nous retrouvons, c’est du bonheur. Je mesure que j’ai la chance de vivre cela, et en même temps, je ressens que c’est vraiment possible pour de nombreuses femmes, familles—si ils sont ouverts à évoluer et que la société bouge pour les soutenir et à son tour, évoluer aussi.

Merci Julie pour ton expérience, tu es précieuse, prend soin de Rose, Noah et de toi <3

Si vous souhaitez être accompagnés par Julie pour votre projet de parentalité, vous pouvez la contacter sur cette adresse mail : julie.foubert@gmail.com

Nous découvrirons Julie dans une interview sur sa nouvelle activité professionnelle !