Marie, Liam & bébé n°2 : 2 grossesses différentes et heureuses

Marie, Liam & bébé n°2 : 2 grossesses différentes et heureuses

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Marie est maman d’un petit garçon : Liam. Au moment où elle nous écrit, elle attend son 2ème enfant, elle est enceinte de 8 mois. Ce deuxième bébé garde la surprise du genre jusqu’à l’accouchement… Elle nous raconte ses 2 grossesses avec beaucoup d’amour ! Bonne lecture…


Qui es-tu ?

Prénom : Marie
Age actuel : 30 ans
Le prénom de mon 1er enfant  : Liam
Son âge actuel : 2 ans 3/4 il aura 3 ans mi-juillet
Je suis enceinte de : 32 semaines + 5 jours, c’est à dire début du 8ème mois.

Tomber enceinte puis l’annoncer !

Je me suis dit ça viendra quand j’arrêterais d’y penser

1ere grossesse  : "Au début, aucune préparation, j’ai simplement arrêté la pilule et attendu que mes cycles redeviennent normaux. Ca a pris un peu de temps. Je n’ai jamais eu de cycle régulier, ce qui complique un peu la chose.

Puis j’ai eu ma visite annuelle chez la gynéco, je lui ai dit que j’avais arrêté la pilule, elle m’a alors simplement prescrit de l’acide folique. Elle n’était pas plus inquiète que ça donc je n’ai pas demandé à faire d’examens supplémentaires, je me suis dit ça viendra quand j’arrêterais d’y penser."

2ème grossesse : "Pas de préparation particulière non plus. Nous avions évoqué le 2ème bébé quand Liam aurait environ 3 ans. Ne sachant pas combien de temps cela allait prendre, j’ai décidé d’arrêter la pilule (en accord avec le papa) en janvier 2019. Nous avons, pendant quelques mois, fais attention car j’avais un grand spectacle de danse en juin 2019. Je ne voulais pas le manquer. L’idée était aussi de retrouver un cycle. J’ai su que j’étais enceinte en octobre, peu de temps après la fécondation."

Un petit être a décidé de se joindre à nous

1ere grossesse : "J’ai quand même commencé à m’inquiéter au bout de 1 an d’autant plus que ayant été réglée tard (16 ans et demi), j’ai toujours cru que j’avais "un problème". Ensuite, il y a eu un tournant dans ma vie : j’ai créé mon salon de coiffure. J’ai quitté le salon où je travaillais en juin 2016 et s’en est suivis une tonne de démarches administratives pour créer mon salon de coiffure (rendez-vous avec agent immobilier, maire de la commune, prêt bancaire, achat des murs, création de la société, trouver un comptable… ). La construction avait pris pas mal de retard. Je ne pensais plus autant à une grossesse : mon bébé était, maintenant, le salon de coiffure. En octobre 2016, suite à un présumé retard (toujours sans certitude n’ayant pas de cycle régulier…) SURPRISE ! Au moment où on ne s’y attendait plus, au moment où on se disait qu’on allait reporter le projet "bébé" car ouverture du salon imminente, un petit être a décidé de se joindre à nous."

2ème grossesse : "Pas de grosse inquiétude pour notre 2ème conception. Je me disais que ça avait marché une fois, pourquoi pas deux. Et finalement c’est venu assez rapidement : 4 mois environ après que nous ayons arrêté de faire attention. La période (confinement coronavirus) est parfaite par rapport à mon activité professionnelle donc tout va bien. "

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Dans ma salle de bain j’avais envie de crier de joie

1ère grossesse : "J’ai eu un doute car j’avais pris une application pour suivre mes dates (à cause de l’irrégularité de mes cycles), et là c’était particulièrement long entre deux. Une semaine avant de faire le test, j’avais cette sensation que j’allais avoir mes règles mais à chaque fois il n’y avait rien. Ayant un anniversaire de prévu (les 20 ans d’une de mes nièces), j’ai décidé, avant cette fête, de faire un test pour savoir si je pourrais boire de l’alcool ou non. Et quand j’ai su que j’étais enceinte, j’étais trop heureuse, sur un petit nuage.

Quand j’ai fait mon test, le papa était au courant. Sur le test, le résultat positif s’est affiché tout de suite mais j’ai dit au papa qu’il fallait attendre 5 minutes pour voir le résultat, alors que moi dans ma salle de bain j’avais envie de crier de joie. Mais j’ai vite été rattrapée par la réalité des choses, comment allais-je gérer l’ouverture de mon salon et la grossesse ? Comment allait réagir le papa ? Au bout de 5 minutes, je l’ai annoncé au papa qui était en train de manger son pain au chocolat. Il s’est arrêté de manger, a reposé son petit pain, a accusé le coup, était content et à la fois paniqué. Au bout de quelques minutes, il me dit : "ohhh mais en plus on n’est pas sûr que ce soit un garçon !". Je crois qu’on a tous les deux étaient super heureux d’aboutir enfin à notre projet bébé mais on était carrément paniqué vu la situation.

Pour la famille nous avons attendu le 24 décembre pour leur annoncer avec un petit chausson de bébé emballé. C’était un Noël merveilleux.

Pour les amis on l’a annoncé à certains de vive voix après le 24 décembre, d’autres l’ont appris via facebook avec une photo de nous deux tenant des petits chaussons de bébé."

2eme grossesse : "J’ai remarqué un changement au niveau des mamelons. On dit qu’ils sont plus foncés, ça n’était pas flagrant mais j’ai fait un test. L’application montrait aussi du retard par rapport à mon plus long cycle. J’ai fais un test, c’était un matin avant de partir au travail.

Cette fois-ci, le papa n’était pas au courant. Quand j’ai vu le "+++", j’étais folle de joie, je me suis imaginée l’annoncer au papa de façon originale. Je suis sortie de ma salle de bain, j’ai tenu 2 minutes, j’ai rigolé et je lui ai dit que j’étais enceinte. J’avais envie de le dire à tout le monde mais je me suis contentée de le dire au papa uniquement. Il était content mais inquiet quand même.

Pour la famille, les dates, à quelques jours près, étant les mêmes que pour Liam, on s’était imaginé l’annoncer à Noël. Nous avions prévu un séjour en Autriche avec nos parents respectifs. On s’est dit que ça allait être compliqué de leur cacher en étant pendant 7 jours 24/24 ensemble. Donc on a beaucoup réfléchis, j’avais envie de le dire et en même temps, tant que les 3 mois n’étaient pas passés, on préférait rester prudent.

Samedi 26 octobre 2019, nous avons appris le décès brutale de la tante de mon conjoint. Je savais aussi que ma grand-mère avait de gros soucis de santé qui s’étaient aggravés en été. J’ai dit à Stéphane que je voulais l’annoncer au moins à la famille. On l’a annoncé à mes parents un soir en prenant l’apéritif. J’avais une coupe de crémant à la main que je n’ai pas bu (rires). On l’a annoncé à la famille de mon conjoint le soir de l’anniversaire de sa soeur en glissant une photo de l’échographie dans son cadeau.

On est parti en Autriche et la santé de ma grand mère s’est dégradée . Elle a été hospitalisée, nous avions prévu d’aller la voir à Paris début décembre, nous avions nos billets de trains et paf manifestation des Gilets Jaunes : train annulé. A notre retour on lui a annoncé en vidéo quand elle était a l’hôpital, ainsi qu’à ma soeur et mon frère. Début décembre, nos familles étaient au courant. Nous l’avons annoncé aux amis proches par vidéo aussi."

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2 grossesses différentes qui se sont bien passées

Le confinement m’oblige à me reposer

1ère grossesse : "Aucunes nausées, pas de mal de dos ! J’ai continué à pratiquer la danse (classique et moderne) jusqu’à la fin et j’ai travaillé au salon jusqu’à 15 jours du terme. N’ayant eu aucunes nausées, je n’ai pas perdu de poids. J’ai pris environ 10/12kg. Je ne sais pas exactement car mes deux derniers contrôles ont été fait par un autre gynécologue. La mienne était en arrêt maladie et le remplaçant ne m’a pas fait monter sur la balance. Le papa a pris un peu de poids aussi pendant la grossesse mais il faut préciser qu’en octobre 2016, il s’est blessé au basket et a été en arrêt de sport et de travail au moins 5 mois. Donc la prise de poids est-elle liées à la grossesse ou à l’arrêt… "

2ème grossesse : "Aucunes nausées non plus, mais de la fatigue et un ventre qui se contracte facilement. Le fait de devoir porter encore Liam de temps en temps n’aide pas. Le confinement m’oblige à me reposer car obligation de fermer le salon depuis le 15 mars jusqu’au 11 mai. La danse a été suspendue également. Je me sens bien mais déjà des petites contractions et le ventre me semble lourd, plus lourd que pour bébé 1. J’ai également pris du poids. A 7 mois de grossesse, j’étais déjà à + 10/11kg. A priori papa de prend pas de poids, il faudrait qu’il se pèse avec le confinement peut être que ?…! "

Cette fois-ci plutôt sucré notamment du chocolat

1ère grossesse : "J’avais plutôt envie de salé, mais pas d’envie particulière, ceci dit depuis ma première grossesse j’aime les olives. N’étant pas immunisée contre la toxoplasmose, j’ai fait relativement attention, pas de foie gras à noël (juste une micro bouchée pour le goût), pas d’alcool, pas d’aliment cru (adieu carpaccio), j’ai fait attention."

2ème grossesse : "Cette fois-ci plutôt sucré notamment du chocolat mais c’est une préférence pas une envie particulière. S’il y en a, j’en mange, s’il y en n’a pas, c’est pas grave. Je fais pareil que pour la première grossesse : je ne mange pas les aliments déconseillés et ne bois pas d’alcool. Je pense être aussi rigoureuse pour cette seconde grossesse que pour la première, par contre je me rattraperai après car j’ai fêté mes 30 ans au Coca Cola et fêterai les 30 ans de Stéphane le 19 mai prochain au Coca Cola aussi (rires).

Pour les soins, j’ai arrêté les huiles essentielles et j’ai fait attention de bien hydrater ma peau avec des produits de la marque Nuxe."

La préparation à l’accouchement, une étape importante

La gynécologue m’a dit que le bébé était en siège

1ère grossesse : "J’ai suivi les cours de préparation à l’accouchement avec une sage femme libérale. J’ai trouvé les cours plutôt intéressants mais plus le terme approchait et plus je me demandais si je pourrais penser à tout le jour J. Les horaires ne concordaient pas avec le travail du papa donc il ne m’a pas accompagné.

A la visite de contrôle du 7ème mois, la gynécologue m’a dit que le bébé était en siège (en bouddha dans le bassin). Il y avait encore toutes les chances qu’il se retourne tout seul et elle m’a précisé de ne pas m’inquiéter, que les accouchements en siège pouvaient très bien se passer.

Nous avons vu ensemble pour que j’aille à la maternité, au 8ème mois, pour tenter l’inversion mais ça n’a pas fonctionné. J’ai également fait 3 séances d’acupuncture à la maternité et chauffé du moxa le soir au niveau des petits orteils. En vain, bébé ne s’est pas retourné. J’ai fait l’échographie pour voir si le rapport bassin/ poids/ taille estimé du bébé permettait un accouchement par voies basses. Quand j’ai eu la réponse positive j’étais heureuse mais on m’avait bien précisé qu’à tout moment il pourrait y avoir une césarienne."

2ème grossesse : "Nous sommes à 2 mois du terme, je vais avoir mon premier rendez-vous demain le 06 mai, en visio pour faire un petit rappel mais contrairement à la première grossesse cela ne me semble pas indispensable. Disons que la 2ème fois on sait un peu plus à quoi s’attendre. Bébé a la tête en bas depuis le 6ème mois donc à priori ça ne devrait plus changer."

Nous avons vu immédiatement le petit oiseau de Liam

1ère grossesse : "J’étais tentée de ne pas savoir le sexe mais le papa voulait savoir. J’ai senti que ça pourrait le rassurer. Lors de l’examen médical, nous avons vu immédiatement le petit oiseau de Liam : pas de doute c’est un garçon !"

2ème grossesse : "Le papa ayant eu le garçon qu’il voulait, je lui ai demandé si nous pouvions cette fois ci garder la surprise. Au début il n’était pas trop chaud et finalement il s’y est fait."

L’accouchement d’un bébé en siège, forcément compliqué ?

Le soir, j’ai regardé une émission à la télévision, du style de Baby boom

"Le dimanche 9 juillet, nous avons fait un barbecue avec nos parents respectifs. J’ai senti quelques contractions, j’ai eu ma tata au téléphone dans l’après midi. Etant à deux jours du terme, je me souviens lui avoir dit "je crois que ça va peut-être être pour cette nuit". Le soir, j’ai regardé une émission à la télévision, du style Baby boom. Je me suis mise dans l’ambiance ! Stéphane était sur l’ordinateur. J’avais de plus en plus de contractions mais c’était largement gérable.

Vers minuit, on s’est mis au lit. A l’époque, Stéphane travaillait en tant que couvreur. il commençait à 7h du matin. 

J’ai commencé à me demander si le travail commençait vraiment. On entend souvent que les parents se déplacent pour rien, j’ai préféré attendre. J’ai finis par regarder l’heure, pour voir combien de temps il y avait entre deux contractions.

Ça commençait vraiment à être de plus en plus rapproché. Stéphane me disait : "Punaise, je ne peux pas dormir… comment je vais être au travail demain…" . Je n’ai rien dit mais dans ma tête je me suis dis : "euh, je crois que demain tu n’iras pas au travail !". Il devait être 1h30/1h45 du matin, les contractions étaient devenues régulières : toutes les 5 minutes. Vers 2h/2h15, j’ai pensé qu’il fallait y aller ! Je ne pouvais pas me permettre d’arriver trop tard à cause de la péridurale. Elle est primordiale pour que l’accouchement en siège se passe par voies basses. 

J’ai été prendre une douche entre deux contractions. J’ai vérifié les valises et j’ai réveillé Stéphane qui n’a dormir qu’une trentaine de minutes. Je lui ai dis : "Mon chéri je crois qu’il faut y aller là… ". Il a répondu : "euh ? là maintenant ?", "oui oui là maintenant".

J’ai compris assez rapidement que c’était le moment mais je ne voulais pas me précipiter à la maternité pour autant. J’ai fait des respirations pour m’aider c’est ce qui a "dérangé" monsieur pour s’endormir (rires)"

Tu as le sourire, dans l’émission Baby boom, les femmes crient

"Nous sommes donc partis à la maternité, j’avais toujours mes contractions toutes les 5 minutes mais je n’avais pas perdu les eaux. Nous sommes environ à 10/15 min de ma maternité . En milieu, de nuit ça roulait très bien. Arrivés sur le parking, Stéphane me dit : "tu dis que tu as des contractions toutes les 5 minutes mais si c’était vraiment toutes les 5 minutes tu devrais en avoir une maintenant". Je lui ai répondu : "T’es marrant toi ! T’inquiète : elle arrive". La contraction passée, nous nous sommes dirigés vers l’entrée de la clinique.

Dans le couleur vide, Stéphane me dit : "Je suis sûr qu’on vient pour rien : tu rigoles tu as le sourire ! Dans l’émission Baby boom, les femmes crient."

Je ne crois pas avoir répondu (rires), de toutes façons, maintenant qu’on était là : autant aller au service maternité. Nous y sommes allés, avons eu une sage femme très gentille, qui a été contente de nous voir arriver avec le sourire. Elle nous a dit qu’elle allait mettre le monitoring. Nous sommes installés dans une salle et elle nous dit qu’elle revient dans 10 minutes. Stéphane lui dit en rigolant : "A dans 1h !". Elle est revenus 45 min plus tard ! Pendant ce temps, nous avions bien pu constater les contractions qui revenaient toutes les 5 minutes. Nous avons analysé la machine. Stéphane essayait de repérer quand la contraction arrivait avec les changements de courbes. Quand la sage femme est revenue elle a dit à Stéphane qu’il n’avait pas tout à fait tort. Elle décide de nous garder, je vais dans la pièce d’à côté pour l’examen. Le col est ouvert à 3/3,5 cm et j’ai perdu le bouchon muqueux. J’explique à la sage femme que Stéphane pensait que l’on venait pour rien. Elle sourit et me dit que lorqu’elle nous a vu arriver, elle pensait nous renvoyer chez nous. Je suis resté bouche bée ! (rires)"

A ce stade, je n’ai toujours pas perdu les eaux

"Elle nous demande si nous avons les affaires dans la voiture et indique que monsieur peut aller les chercher. Elle m’autorise à y aller aussi. J’y suis allée, j’étais bien si ce n’est que toutes les 5 minutes j’avais une grosse contraction !

Au retour du parking, on s’installe dans une salle avec lit, baignoire, ballon. C’est la salle de préparation, avant la salle de travail. On me propose un thé, on me dit que je peux prendre un bain. J’adore ça mais je n’en avais pas vraiment envie. Nous sommes en juillet et il fait chaud ! J’ai toujours des contractions toutes les 5 minutes. On me demande si je veux la péridurale tout de suite. Je dis non car on peut encore attendre un peu.

La sage femme me réexamine plusieurs fois pour voir l’ouverture du col : 1 cm par heure. Vers 6h du matin, j’ai à nouveau un examen, l’ouverture du col est à 6 cm. Le travail avance bien. L’anesthésiste est appelé pour la péridurale. Il est 6h30, on passe en salle de travail. A ce stade je n’ai toujours pas perdu les eaux."

Le travail ralentit à cause de l’anesthésiant

"La dernière contraction avant la péridurale est assez douloureuse. La fatigue se fait sentir. J’ai assez peur de la péridurale. On me dit de ne pas bouger… mais s’il y a une contraction : c’est impossible de ne pas bouger ! Ouf tout se passe bien. Stéphane a dû sortir pendant la péridurale (Merci à la sage femme qui m’a accompagnée). Je suis contente quand Stéphane me rejoint à nouveau.

Les contractions continuent mais je ne sens plus rien. C’est étrange, ça ne me plait pas trop. Stéphane est sur un fauteuil plutôt confortable mais il trouve quand même le moyen de me dire que j’ai de la chance d’avoir un lit ! Je m’ennuie jamais avec lui : toujours le mot pour me détendre et me faire rire ! 

A 7h, le col ne bouge plus autant depuis la péridurale. On me dit que c’est normal, que le travail ralentit à cause de l’anesthésiant. Vers 8h, la sage femme me dit qu’il reste une solution si le travail ne reprend pas : me percer la poche des eaux. Elle me plante 2 aiguilles d’acupuncture sur les pieds. Une demi heure plus tard, au moment ou elle entre à nouveau dans la salle, je perds les eaux, drôle de sensation. Le travail a repris. Pour le moment on exclut encore la césarienne. Après cette épisode, la sage femme dit a Stéphane que s’il veut un café, il peut aller à la cafétéria. Il demande s’il y a une boulangerie dans les parages et me dit : "Désolé, je ne peux rien te ramener!" Merci mon chéri de le préciser ! (rires). Entre ce moment là et la naissance à 11h21, c’est un peu plus flou."

Il ouvre les yeux, nos regards se croisent

"Stéphane est revenu. La sage femme continue de venir et d’examiner. Vers 10h45, une gynécologue vient pour l’accouchement. Quand c’est un accouchement en siège, c’est un gynécologue qui le fait.

La gynécologue m’ examine, je l’entends murmurer à la sage femme que bébé est déjà trop engagé donc qu’il faut y aller. Chouette : pas de césarienne ! Dans la salle, il y Stéphane, une sage femme, la gynécologue, un anesthésiste, une infirmière et le pédiatre.

Les accouchements en siège sont un peu plus délicats car il ne peut pas y avoir d’aide de forceps ou ventouse. La sage femme me demande de m’asseoir pour pousser. Je ne me sens pas à l’aise du tout. Mes jambes sont trop engourdies, je demande donc à accoucher couchée. Je pousse, ça se passe bien, ça ne me semble pas impossible toutefois j’aurais aimé ressentir un peu plus les choses. J’ai le droit à une épisiotomie (qui était relativement prévue dû à l’accouchement en siège). Aujourd’hui encore, Stéphane n’en revient pas qu’on ait coupé à cet endroit sensible et que je n’ai rien senti. Bébé arrive à 11h21 ! Premiers pleurs, premier regard… il ouvre les yeux nos regards se croisent… on le pose sur moi et on m’explique qu’ils doivent l’amener pour vérifier que tout va bien niveau respiratoire (toujours un peu à cause de cet accouchement en siège).

Si c’est ça accoucher on peut recommencer

"Stéphane est partagé : aller avec bébé ou rester avec moi ? Je lui dis d’aller avec bébé, ça sera toujours plus intéressant que de rester dans la salle de travail. Il fera du peau à peau avec lui.

Pendant ce temps, il a fallu faire un dernier effort pour sortir le placenta : trop facile ! Ensuite il a fallu recoudre, je pleurais, la gynécologue m’a demandé si je pleurais de douleurs, mais non : je pleurais de joie ! J’étais sur mon petit nuage. Je me souviens avoir pensé : "si c’est ça accoucher on peut recommencer !".

La sage femme est revenue avec Liam, j’ai fait la tétée de bienvenue, c’était merveilleux, je m’en souviendrai toute ma vie. Bébé faisait 3,110 kg et 49,9 cm. Pour la mesure, nous avons dû attendre le jeudi car comme il était en siège, il ne tendait pas ses jambes".

L’après accouchement, une période de questionnements

Nous avons accepté les visites

"Je suis donc arrivée dans la nuit du dimanche au lundi et je suis sortie le vendredi 14 juillet. Nous avons accepté les visites. Nous en avons beaucoup eu, trop peut être mais nous étions si heureux de présenter notre fils. Conditions : se désinfecter les mains à l’entrée avec le gel hydroalcoolique et ne pas rester trop longtemps pour nous permettre de nous reposer. Nous avons également eu des visites à la maison !

Nous avons eu énormément de cadeaux. Ils nous ont tous fait plaisir ! Pour ma part j’ai eu quelques gourmandises et des bougies, c’est sympa que tout ne soit pas que pour bébé hihi"

Pendant 24h je devais tirer mon lait et le jeter

1ère grossesse : "J’ai eu des inquiétudes, notamment les premières nuits, j’étais seule. Stéphane n’est pas resté à la maternité, ça lui permettait de dormir. Il s’occupait de Liam la journée pour que je me repose. Je n’étais pas vraiment seule : il y avait les sage-femme mais tu n’oses pas forcément déranger la nuit.

Le mercredi, j’ai trouvé Liam un peu jaune. Lors de l’examen, il avait un début de jaunisse. Le jeudi, il avait toujours la jaunisse et il pesait 2,7 kg. On m’explique que le poids est trop limite, si nous voulions sortir le lendemain, il fallait que je le fasse manger plus. Entre le jeudi et vendredi, tout est rentré en ordre et nous avons pu rentrer à la maison.

Pour l’allaitement, je ne voulais pas spécialement le faire mais le papa voulait au moins essayer. J’ai tenté mais c’était compliqué : pas de montée de lait, ça me faisait mal.… On a mis des téterelle pour aider, ça allait mieux mais bébé ne mangeait pas beaucoup. 10 jours plus tard, j’ai eu une hémorragie. J’ai alors eu un curetage sous anesthésie générale. On m’a expliqué que pendant 24h je devais tirer mon lait et le jeter. Je crois que ça m’a un peu achevé… quand j’ai tiré mon lait et vu le peu que j’avais, j’ai été découragé. Liam avait bien accepté le biberon donc finalement c’était très bien ainsi. J’ai continué un tout petit peu la tétée du matin et j’ai tout arrêté au bout de 3 semaines avec la reprise du boulot. C’était moins stressant pour tous le monde !"

2ème grossesse : "Je pense allaiter à nouveau. J’espère un peu plus longtemps mais ça ne sera pas plus de 1 mois en exclusivité. Ensuite il faudra passer au biberon car je devrais reprendre le travail. Si j’ai assez de lait je le tirerais."

Un post partum serein pour Marie !

Bien aidé pour la reprise de la danse

"Je ne m’étais absolument pas préparée au post partum et je l’ai plutôt bien vécu. J’avais l’application Babycenter pendant et après la grossesse. Ca permet de trouver des réponses à certaines questions. Pas de baby blues juste un petit contre coup après mon hémorragie avec une grosse fatigue.

J’ai fait la rééducation du périnée. Travaillant debout et ayant eu dans mon entourage quelqu’un avec une descente d’organes, j’ai préféré le faire. La méthode était manuelle et on a travaillé également les abdominaux en profondeur. Cela m’a permis d’en apprendre plus sur mon corps et m’a bien aidé pour la reprise de la danse.

Une sage femme est passée a la maison. Ce n’était pas la sage femme qui m’a suivi pendant toute la grossesse car elle était en vacances. J’étais moins à l’aise, on ne se connaissait pas, mais elle a été très gentille.

Je suis retournée aussi au cabinet. Cette fois-ci, j’ai vu la sage femme qui m’avait suivi. Elle a ausculté Liam et j’ai pu lui montrer la cicatrice de l’épisiotomie qui me dérangeait."

Nous avions trouvé une nounou pendant la grossesse.

"J’ai repris le travail 1 mois environ après l’accouchement. C’est l’inconvénient d’être à son compte ! En 2017, nous indépendant n’avions pas de congé maternité ! Pendant environ 3 semaines, se sont les grands parents qui se sont occupés de Liam. J’étais plutôt rassurée. C’était pas évident car en salon de coiffure la période du 15 au 30 août est très intense donc j’étais très fatiguée. 

Nous avions trouvé une nounou pendant la grossesse. J’ai beaucoup appréhendé de laisser mon bébé de 2 mois et demi à une personne que je ne connaissais pas vraiment… mais ma maman ayant été nounou, je me suis dis qu’il fallait faire confiance."

Merci Marie pour ton expérience, tu es précieuse, prend soin de toi, de Liam et de bébé n°2 dont nous aurons bientôt des nouvelles <3

Mise à jour : si vous souhaitez découvrir la suite des aventures de Marie, sachez qu’elle a accouché en Juin et a accepté de nous raconter son 2eme accouchement !